Les feutres à alcool, un outil magique
Comment suis-je tombée dans les feutres à alcool ? Comment tout cela a-t-il commencé ? Je ne sais plus vraiment mais aujourd’hui, il s’agit très certainement de mes outils favoris.
Si vous connaissez probablement les feutres dits « classiques », à eau, peut-être ne connaissez-vous pas les feutres à alcool. La particularité de ces feutres consiste en le fait qu’il est très facile, en les maniant, de ne laisser aucune trace de marque de passage de la pointe lors de la réalisation d’aplats.
C’est la première chose que l’on constate lorsque on en prend un en main et que l’on commence à essayer la couleur sur un papier. On gribouille et ooooh, pas de marques de traits, juste une belle surface colorée unie !
Mais c’est loin d’être la seule qualité de ces prodigieux accessoires.
Leurs deux autres avantages remarquables qui se découvrent rapidement sont les possibilités de dégradés et les mélanges de couleurs.
Avec ces feutres il s’avère aisé de fondre les couleurs entre elles, les résultats sont impressionnants, même pour le débutant.
Aussi, l’utilisateur avancé peut travailler son dessin en superposant de nombreuses couches jusqu’à l’obtention de la nuance de teinte, intensité et valeur souhaitées. En outre, différents effets apparaissent à sa portée, que cela soit de la création de rendus proches de l’aquarelle à la restitution de textures et de matières bluffantes, le feutre à alcool offre de multiples possibilités.
Je pourrais vous parler longuement du plaisir de mettre en couleur un dessin avec de tels outils qui s’apparentent parfois à des baguettes magiques ! C’est d’ailleurs ce que je vais faire dans un prochain autre article dédié à ces feutres.